Une belle leçon de poésie, j'adore..
Je descends du train, je marche, mais je me sens comme coupée du monde, je marche tout droit, à contre courant, tous les gens arrivent vers moi, certains s'écartent d'autres pas.. je regarde leurs visages, certains sont soucieux d'autres réjouis, certains sont pressés, d'autres nonchalents, ils passent à coté de moi sans me voir, je n'existe pas et je me sens seule, je me sens si seule dans cette foule indifférente, elle ne fait plus qu'un; c'est elle contre moi, je me sens submergée par les vagues, je suis à contre courant.
Je voudrais m'asseoir, là, au milieu de cette foule, m'asseoir et pleurer, pleurer, jusqu'à n'avoir plus de larmes, plus de peine.
Je voudrais fermer les yeux, tout oublier l'espace d'un instant, m'arrêter, là, sur ce quai de gare, je voudrais pouvoir sentir la douceur de la vie, celle que je n'ai pas ressentie depuis si longtemps.
Mais je continue à marcher, je me sens comme anesthésiée, je me sens vide, je regarde les passants, ils marchent comme au ralenti, les anxieux, les joyeux, les disputes et les embrassades, je regarde la vie, comme si moi, je ne l'avais pas, je me sens comme ça, sans vie et à contre courant..
Je sens que mes jambes tremblent, que mon coeur ralenti, je sens le vertige, je sens les larmes, je marche, je dois continuer, toujours avancer, peut être pour le retrouver,peut être pour recommencer à vivre.
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
3 septembre 1847.
Victor Hugo (1802-1885), Les Contemplations
La vie est une chance, saisis la.
La vie est beauté, admire la.
La vie est béatitude, savoure la.
La vie est un rêve, fais en une réalité.
La vie est un défi, fais lui face.
La vie est un devoir, accomplis le.
La vie est un jeu, joue le.
La vie est précieuse, prends en soin.
La vie est une richesse, conserve la.
La vie est amour, jouis en.
La vie est mystère, perce le.
La vie est promesse, remplis la.
La vie est tristesse, surmonte la.
La vie est un hymne, chante le.
La vie est un combat, accepte le.
La vie est une tragédie, prends la à bras le corps.
La vie est une aventure, ose la.
La vie est bonheur, mérite le.
La vie est la vie, défends la.
Hymne à la vie. Mère Thérésa
(Petite mention pour Zio..)
Voila, découverte du week end, oui un peu en retard, je sais, mais bon mieux vaut tard que jamais...
Quand j'étais enfant, je croyais que des arbres naissait le vent,
Quand j'étais enfant, je croyais que les cordes ne servaient qu'aux violons.
Quand j'étais enfant, je croyais être aimée tendrement
Mais avec le temps, je me dis que les enfants sont bercés d'illusions.